• Le prophète Mohammad – que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui – et les droits de l’homme

     

    Il est inutile de dire que le jour où l’islam est venu aux gens, il est apparu dans une société caractérisée par la diversité des nationalités des esclaves, des nègres, des romains, des persans, des abyssiniens…etc., et le plus important, c’est la pluralité des sources et des affluents qui apportent davantage de serfs au « fleuve des esclaves » et qui rendent ce dernier fort abondant de façon permanente…alors, quand l’islam est venu il a pris la position distincte de ce « système d’asservissement » visant l’abolition de l’esclavage mais graduellement.

    L’islam a incité les musulmans à affranchir les esclaves en faisant de lui un moyen de se rapprocher d’Allah ; quiconque va affranchir un esclave Allah va affranchir chaque membre de lui du châtiment du feu en échange de chaque membre de l’esclave, en outre, l’affranchissement des esclaves constitue une expiation de certains péchés commis par le serviteur (d’Allah).

    L’ autre principe qui est lié au principe de la dignité de l’homme – en tant qu’être humain – c’est que les gens constituent tous une seule communauté : leur Seigneur est unique et ils ont la même origine, Le Tout-Puissant a dit : « Ô hommes! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d'un seul être, et a créé de celui-ci sont épouse , et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d'hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement » (Les femmes 1), et Il a dit aussi : « Ô hommes! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur » (Les appartements 13).

    De ce qui précède, on peut dire : que la clé du sujet des droits de l’homme dans l’islam c’est le principe de la dignité humaine confirmé dans les textes du Coran et dans la noble tradition prophétique ; Allah L’Exalté a honoré l’homme en tant qu’être humain quelle que soit son ethnie, sa couleur ou sa religion !

    La méthodologie du Coran est explicite dans ce sens, il ne parle pas des arabes, ni des musulmans, ni de ceux qui ont cru, cependant il parle de l’homme en tant que « fils d’Adam », Le Tout-Puissant a dit : « Certes, Nous avons honoré les fils d'Adam. Nous les avons transportés sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures » (Le voyage nocturne 70).

    En examinant les sources fondamentales de l’islam – le Saint Coran et les hadiths authentiques – on peut se rendre compte que l’islam a reconnu – depuis le début – le droit de l’homme à l’égalité ainsi que son droit à la liberté, de façon explicite et tout à fait claire, en plus de sa reconnaissance également des autres droits qui en résultent. De surcroît, L’islam ne s’est pas contenté uniquement de la reconnaissance de ces droits pour l’homme, mais il a œuvré pour les enraciner et expliquer leurs supports d’une manière convaincante de l’esprit, dans le but de consolider ces significations dans les cerveaux et les approfondir dans les âmes.

    Parmi les tourments dont l’homme a souffert dans son voyage historique – et jusqu’à présent – ces images de la discrimination sur la couleur de la peau ; il existe à travers le monde des images de hauteur de l’homme blanc et de classification des êtres humains en maîtres et réprouvés, à cause de leur couleur ou de leur race, au point de considérer certains animaux comme les chats et les chiens plus honorables et plus méritants de droits que l’homme coloré dans « la civilisation de l’homme blanc » !! « Or les théories de la discrimination raciale, tribale et nationale fanatique et sectaire ne sont pas moins destructives et abolissantes des droits de l’homme et de sa dignité que la discrimination sur la couleur de la peau, la domination de classe, la féodalité, la théocratie et le pouvoir absolu des hommes de la religion ».

    Pour cela, Allah Le Clément envers Ses serviteurs a voulu les sauver de leur erreur grossière et choisir d’entre eux la meilleur communauté qu’on ait fait surgir aux hommes, Il a donc envoyé Mohammad – que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui – en étant une miséricorde pour l’univers et un guide pour tous les gens, Il l’a envoyé muni du message divin final pour être la religion de l’ensemble des hommes et la foi de toute l’humanité. Allah Le Tout-Puissant a dit : « C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident » (Le Vendredi 2).

    « Le messager – que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui – ne gouvernait pas dans la capitale et ne planifiait pas la politique financière, mais il gérait les liaisons entre les cœurs des musulmans à la campagne et dans les villes lointaines, par conséquent, l’amour de l’islam, la solidarité de l’islam et la compassion de l’islam s’établissaient entre eux, à une époque où l’environnement agricole similaire en Europe était basé sur la relation entre les maîtres et les esclaves…des maîtres qui possèdent tout le commandement et tous les biens, et des esclaves qui ne possèdent rien à l’exception de la servitude absolue et le manque ignoble ».

    En revanche, on trouve que l’islam offre une perspective réaliste des droits de l’homme dans sa législation, conforme à la nature humaine et solide dans la perception, en déterminant les droits par les ordres et les interdictions législatifs et en planifiant la manière et les garanties par lesquelles ces droits sont confirmés, en plus, il a indiqué le moyen chargé de leur établissement.

    C’est ce que le noble messager – que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui – avait fixé dans le principe de la Shura – la consultation – (en étant l’un des droits de l’homme dans l’islam) , dans le cadre duquel se développe la meilleure solution et le traitement le plus efficace de tous les petits et grands problèmes. Par ailleurs, il est inutile de dire que – le principe de la consultation – est décrit comme étant le principe le plus formidable constitutionnellement et « démocratiquement » dans lequel les droits de l’homme ont été assurés, en outre, il a présenté au monde civilisé le meilleur système politique connu de l’humanité, au sein de cette société islamique gouvernée par l’unicité du commandement et régnée par la justice judicaire dans le pays de l’islam international.

    Le noble messager avait indiqué que ce principe comprend un certain nombre de responsabilités qui doivent être assumées par les gouvernants et les gouvernés, il a établi une base précieuse de la responsabilité des hommes du gouvernement devant la nation, alors il avait dit – que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui – : « certes, Allah agrée pour vous trois choses et déteste que vous fassiez trois choses, Il agrée que vous l’adorez seul sans rien Lui associer, que vous vous cramponnez tous ensemble au Hâble (câble) d’Allah et ne pas être divisés et que vous conseillez celui qu’Il a choisi pour vous gouverner » (rapporté par Muslim et Ahmad selon Abu-Hurayrah).

    Tout cela est à l’encontre de ce qui a été décidé dans la pensée capitaliste occidentale qui a relié la source des droits et ses législations au principe de la liberté, et a permis à chaque capable d’acquérir ses droits sur la base de qu’il considère comme intérêt, ensuite elle les a limités par des clauses imaginaires, en cas de nécessité. Par exemple, confirmer que les droits et la liberté individuelle se termine quand les droits d’autrui commence, ou mettre l’accent sur la non-intervention de l’état sauf en cas de violation des libertés et rendre sa principale responsabilité : la protection des libertés sans porter attention aux affaires, ce qui rend les droits un sujet théorique, sans avoir d’effet en réalité, en raison de l’absence de la possibilité d’accord à propos de « l’intérêt » ainsi que l’existence de l’amour de soi et de la tendance égoistique chez plusieurs personnes, ce qui conduit en fin de compte à la domination du fort sur le faible, à l’autorité des puissants et à établir des législations de la part des capitalistes pour servir les intérêts de leur classe uniquement sans prendre en compte les droits des autres membres de la société.

    ==================================

    Texte original en arabe sur rasoulallah.net

    Partager via Gmail

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires